Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Facebook
  • Google+
  • Crée ton blog

  • Blog
  • Profil

Blog de Kyoya-Beyblade

Photo de Kyoya-Beyblade

Kyoya-Beyblade

Blog secret

Description :


Bonjour/bonsoir/bonne nuit/bonne après-midi/bon matin/bonne année/bon etc, tu es actuellement sur le blog d'une psychopathe fan de Beyblade et plus particulièrement de KYOYA *^* (et de Nile), qu'elle considère comme son grand frère pour des raisons inconnues, et que tu ne voudrais pas connaître. Bref, enjoy !

  • Envoyer un message
  • Offrir un cadeau
  • Suivre
  • Devenir VIP
  • Bloquer

Ses Honneurs (22)

  • Serial Kiffeur
  • Anniv' 2 ans
  • Post 100
  • Happy New Year
  • Kiffé Koi !
  • Jason

» Suite

Son profil

Profil de Kyoya-Beyblade
Kyoya-Beyblade

Rassurez-moi, c normal, qd on est précoce,...

19 ans
Dans le placard (75)
France

Partage

  • Tweet
  • Amis 1

Design by Kyoya-Beyblade

Signaler un abus

Infos

  • Création : 23/07/2015 à 11:42
  • Mise à jour : 19/02/2019 à 01:49
  • 228 articles
  • 3 991 commentaires
  • 14 amis
  • 14 favoris
  • 4 503 kiffs

Tags

  • Anges ; démons et dieux
  • Camélia Blood
  • Chapitre 1
  • Chapitre 2
  • Chapitre 3
  • Chapitre 4
  • Chapitre 5
  • Concours
  • Dessin
  • Envers et contre tous
  • Fiche personnage
  • Fiction
  • Inktober 2018
  • Kyoka Tategami
  • Le jeu de l'Enfer
  • Mokona
  • Nicori
  • One-shot
  • One-shot spécial Halloween
  • Sentiments

» Suite

Ses archives (216)

  • Jusqu'à ce que la mort nous sépare
    "Et si chaque nuit, en s'endormant, on...
  • Bien étrange tableau
    Ludvina entra dans la pièce calmement....
  • Je pense...
    Je crois que la raison pour laquelle je ne...
  • Conversation de la Lune et des Étoiles
    <<-Les étoiles ne brillent que parce...

» Suite

Ses fans (351)

  • xMangadrama
  • Billy-boy
  • Christopher79
  • Temoignage-Plus
  • katiamo163
  • Ombre-sanguine
  • itshiru
  • DesireDeLaNuit
  • thejockerpileouface
  • valkyrie890

» Suite

Sources (14)

  • ktn-love
  • Nicori
  • Archives-Beyblade
  • Fan-FictionBeyblade
  • Inazuma-et-autres-mangas
  • xstinglucyx
  • Mokofurby
  • QueenImagination
  • Fille-perdue
  • Association-Beyblade

» Suite

Abonne-toi à mon blog ! (1 abonné)

RSS

Retour au blog de Kyoya-Beyblade

5 articles taggés Le jeu de l'Enfer

Rechercher tous les articles taggés Le jeu de l'Enfer

Le jeu de l'Enfer : chapitre 1

Le jeu de l'Enfer : chapitre 1PDV Kyoya Tategami :
Je suis dans une pièce sombre avec cinq autres garçons. Aucun de nous ne semble savoir ce qui se passe. Tous ont, comme moi, un papier à la main. Notre invitation.
[flash-back]
Je sort de mon appartement et descend les escaliers pour aller travailler, comme d'habitude. Mais dans l'entrée, je vois une petite fille d'environ dix ans, brune aux yeux bleus déguisée en Petit Chaperon Rouge. Étrange... Je me dis qu'elle doit aller à une fête costumée. Soudain, je remarque qu'elle tient une lettre à la main. Elle hésite un peu, puis la glisse dans ma boîte au lettres.
<<-Tu t'es trompée, petite. Dis-je.
-Vous êtes bien Kyoya Tategami ? Me demande elle en souriant.
-Euh, oui, mais...
-Alors je n'ai pas commis d'erreur.>>
Et elle repart tranquillement. Intrigué, je sort la lettre et la lit.
"Très cher inconnu, vous êtes invité 30 rue du Châtelet, demain, le 12 août à 4 heures de l'après-midi. Si vous venez, nous vous donnerons 10 000 dollars. Mais vous ne pourrez plus reculer. Alors, oserez vous venir ?
Signé : Le Petit Chaperon Rouge, Alice et Boucles d'Or."
[fin du flash-back]
Étant quasiment sûr que c'était une blague, j'y suis néanmoins allé, voulant percer ce mystère. Et apparemment, je ne suis pas le seul.
<<-Salut ! Je m'appelle Gingka Hagane. Et vous ? Fait l'un des garçons, sûrement plus pour briser le silence que par intérêt pour nos noms.
-Moi c'est Yu Tendo ! Fait le plus jeune, ayant probablement le même âge que celle qui m'a invité.
-Ryuga. Mais je vois pas ce que ça peut te foutre. Lâche un type à l'air pas très commode.
-Mon nom est Tsubasa Otori.
-Kyoya Tategami. Je dis, bien que je me fiche éperdument de la conversation.
-Nile. Répond simplement le dernier d'entre nous, mi-brun mi-rouquin, installé dans le fond de la pièce.
-Vous avez tous trouvé une lettre ou il y a marqué qu'on nous donnera dix mille dollars ou je suis le seul ? Continue Gingka.>>
Tout le monde acquiesce. Apparemment, aucun d'entre eux n'a vu la fille déguisée... Au bout d'un certain temps, une porte s'éclaire et s'ouvre toute seule, comme pour nous dire de passer par là. Petit à petit, nous entrons tous dans la pièce d'à côté, bien plus lumineuse que la première et dotée de trois écrans, un géant au milieu et deux moyens. En dessous de chacun, il y a une porte. Dès que nous sommes tous réunis, l'écran principal s'allume, et la petite fille au Chaperon Rouge apparaît.
<<-Où sommes nous ?!! Et où est l'argent ?!! Hurla Ryuga.
-Ne soyez pas impoli, s'il vous plait. Je vais tout vous expliquer. Tout d'abord, je m'appelle Ariane. Et ici... C'est le jeu de l'Enfer ! Il y a six participants, qui vont être répartis en trois équipes. Chacune des équipes va aller dans une des zones. La première est la mienne, la zone du Petit Chaperon Rouge. La seconde celle de ma s½ur Léa, celle d'Alice au Pays des Merveilles. Quand à la troisième, c'est la zone de Boucles d'Or autrement dit celle de Rachel. Le but de chaque équipe est d'arriver le premier à la maîtresse de la zone où ils se trouvent. Moi ou une de mes s½urs, en d'autres termes. Les deux qui gagneront repartiront chacun avec dix mille dollars ! Mais faites très attention, les zones sont truffées de pièges, et il faut que les deux personnes d'une même équipe nous atteignent pour gagner, donc pas question de laisser votre équipier en plan si il court moins vite que vous ! Expliqua Ariane.>>
Elle fit un grand sourire, et attrapa un bocal où il y avait six perles de couleur différentes et trois assiettes. Elle ferma les yeux, en piocha deux et les installa dans l'assiette rouge, en pris deux autres et les mit dans la bleue, et enfin posa les deux dernières dans la dorée.
<<-Parfait. Kyoya et Nile iront dans la zone du Petit Chaperon Rouge, Ryuga et Gingka dans celle d'Alice et Tsubasa et Yu dans la zone de Boucles d'Or. Amusez vous bien ! Fit Ariane.>>
Ryuga et Tsubasa protestèrent. Quand à moi, je me dis que ça aurait pu être pire. Nile n'avait pas l'air très fort, mais au moins, d'après ce que j'en avais vu, il savait se taire, ou tout au moins il ne m'ennuierait pas trop. Ariane claqua des doigts, et les trois portes s'éclairèrent. Les deux autres écrans s'allumèrent, laissant apparaître chacun une petite fille du même âge qu'Ariane, mais blondes, l'une aux yeux bleus habillée en Alice, et l'autre aux yeux verts qui portait un costume doré et qui avait des cheveux bouclés.
<<-Très bien, nous allons pouvoir commencer. Fit Ariane.
-Et si votre jeu ne nous intéresse pas ? Demanda Nile en faisant mine de partir.
-Premièrement, vous avez tout les six besoins de l'argent que je vous ai promis. Et deuxièmement, vous êtes venus. Or, votre invitation disait clairement que vous ne pourriez pas reculer. Répondit la petite fille. Bon, maintenant, chaque équipe se place devant sa zone respective. J'imagine que vous n'avez pas besoin de moi pour deviner ou vous devez aller.>>
Nous obéissons, ayant tous envie de retourner chez nous avec les dix milles dollars. Ariane balance la tête d'un côté et de l'autre, semblant réciter intérieurement un compte à rebours. Soudain, elle hurle "Start !" et les portes s'ouvrent aussitôt. Immédiatement, j'entre dans la zone "du Petit Chaperon Rouge", comme elles disent. Nile semble hésiter une seconde ou deux puis me suit. Dès qu'il est entré, la porte se referme. Il vérifie qu'il peut encore l'ouvrir, mais il fait une drôle de tête.
<<-Nous sommes enfermés. Dit il avec une voix qui trahit un léger stress.>>
Je choisit de ne pas y prêter attention, et continue à marcher.
<<-Je peux savoir où tu vas ? Demande Nile.
-Chercher mes dix milles dollars. Je répond, un peu étonné qu'il ne le comprenne pas.
-Et tu sais où on doit aller ?>>
Aïe. Je n'y avais pas pensé. Je n'ai aucune idée d'où trouver Ariane. Je regarde tout autour de moi, cherchant une indication. Mais il n'y en a aucune. Juste la forêt qui s'étend à perte de vue. Ce qui est un peu étonnant, d'ailleurs, étant donné que nous nous trouvons encore dans le bâtiment. Il faut vraiment avoir de l'argent à dépenser pour faire pousser une forêt en intérieur. En cherchant bien, je finis par trouver un chemin. Je choisis de passer par là et commence à le suivre, en faisant signe à Nile de m'imiter.
 
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
 
Ça fait deux heures que nous marchons. Soit cette forêt est gigantesque, soit nous tournons en rond. Mais comme je n'ai vu aucun croisement, ça m'étonnerait. Soudain, Nile s'arrête. Je regarde ce qui se passe. Il y a deux chemins.
<<-On prend lequel ? Je demande.
-Aucune idée... Répond il.>>
Pas plus avancé, j'hésite, puis prend à gauche.
<<-Qui te dit que c'est le bon chemin ? Fait mon coéquipier.
-Personne, mais c'est mieux que de rester planté là sans rien faire.>>
En soupirant et grommelant que si ce n'était pas le bon chemin et que si on perdait à cause de ça, je lui devrais dix mille dollars, il me suit. Nous marchons comme ça encore un quatre d'heure ou vingt minutes, puis je vois quelque chose bouger dans un buisson. Intrigué, je m'approche un peu et tombe nez à nez... Avec une meute de loups !

PDV Damian Hart :
Je prend des photos de scènes de leur "Jeu de l'Enfer". Je me félicite intérieurement d'avoir réussi à pénétrer dans leur salle... Hum... De contrôle, je suppose... En tout cas, dans la salle où elles se trouvent. Je suis un peu en colère contre moi-même de ne pas avoir été assez rapide pour empêcher leurs six victimes de ne pas entrer chez elles, mais je les ferais sauver dès que je serais sorti d'ici avec toutes mes preuves. Mais une chose est sûre. Je n'en crois pas mes yeux. On m'avait dit que ces triplées étaient folles à lier, mais je suis quand même effrayé. Ce qu'elles font est juste inhumain. Et le pire, c'est de savoir que ce n'est pas la première fois. Elles ont recommencé... L'autre fois, aucun des six participants n'avaient survécu, et ainsi il n'y avait pas eu de témoins et même si il y a eu une procès, elles s'en sont tiré avec un non lieu faute de preuves, bien que l'on connaisse leurs crimes. J'ai beau faire partie de la police depuis cinq ans, je n'ai jamais vu ça. Que ce soit le fait qu'elles soient si jeunes ou leur manière de tuer. Un jeu, comme elles l'appellent. C'est vrai que si ça n'était pas mortel, ça ferait un bon jeu, comme Fort Boyard ou Koh-Lanta, mais là... C'est abject ! Elles vont aller droit en prison quand je sortirais d'ici avec toutes mes preuves. Au revoir, Ariane, Rachel et Léa Rosso... Je me retourne et m'apprête à partir sans me faire remarquer, mais j'entends un rire cristallin dans mon dos. Je fait une nouvelle rotation et voit Ariane qui s'est tournée vers moi, et qui rigole. Léa me fixe aussi. Son regard est vide et me glace le sang. Pour finir, Rachel regarde, et se met à pleurer.
<<-Ariane... C-c-c'est un policier ! Ils sont méchants... Ils me font peur... Ils ont été horribles avec nous la dernière fois. Dit elle, en larmes.
-Ne t'inquiète pas, je vais le faire disparaître. La rassure sa s½ur en s'arrêtant de rire. Comment vous appelez vous, Monsieur ?
-Damian Hart... Je répond machinalement.>>
Elle appuie sur un gros bouton violet et... Je tombe. Je n'avais pas vu que je me trouvais sur une trappe. Après une chute de deux ou trois mètres, je me relève péniblement. J'ai mal partout. Soudain, je sens une odeur étrange. Je ne tarde pas à la reconnaître. Du pétrole. Je suis tombé dans du pétrole, et maintenant j'en suis couvert. J'ai atrocement peur. Ariane se penche sur le trou, et craque une allumette. Avant même que j'ai pu réagir, elle l'a jetée, a refermé la trappe... Et je suis un feu. Je hurle. La douleur est insupportable. Je pousse un dernier cri d'agonie, et plus rien.
 
Aurélie : Un chapitre et déjà un mort... T'es vraiment une psychopathe !
En même temps, un truc qui s'appelle "le jeu de l'Enfer", tu t'attendais à quoi ? Et puis, ceux qui me connaissent le savent, je hais Damian !!!!! Donc quitte à faire une fiction ou tout le monde (ou presque ?) meurt, autant en profiter pour le faire mourir d'une mort violente, douloureuse, et ridicule. *sourire angélique*
Tags : Fiction, Le jeu de l'Enfer, Chapitre 1
​ 37 | 98 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.175.129) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 20 août 2015 06:14

Modifié le lundi 16 avril 2018 16:20

Le jeu de l'Enfer : chapitre 2

Le jeu de l'Enfer : chapitre 2
PDV Yu Tendo :
<<-Start ! Hurle Ariane.>>
Les portes s'ouvrent, et j'entre. C'est génial !!! Il y a une forêt, et la pièce est éclairée exactement comme si on était dehors ! J'espère qu'on va s'amuser ! J'ai pas compris toutes les règles du jeu, mais il a l'air trop bien ! Je cours dans tout les sens, je veux tout voir !!!
<<-Je te rappelle que nous n'avons pas de temps à perdre. Dit Tsubasa, visiblement beaucoup moins enthousiaste que moi.>>
Il s'engouffre dans la forêt. Il est vraiment rabat-joie... Pourquoi on ne pourrait pas s'amuser ? C'est un jeu après tout... Je le suit à contrec½ur. J'ai un peu peur de me perdre, tout se ressemble ici...
<<-T'es pas marrant. Il faut profiter de la vie ! Je lui fait remarquer.
-Oui, et c'est pour ça que j'ai besoin des dix milles dollars.
-Et cupide, avec ça...
-J'ai besoin d'argent, d'accord ?! Et puis si ce n'est pas pour ça, tu es venu pour quoi ?
-Parce que je m'ennuyais ! Je répond en faisant une petite grimace.>>
Il soupire. Vraiment, je n'aime pas ce type.

•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Soudain, nous trouvons une clairière. Enfin quelque chose d'intéressant ! Ça doit faire une heure que nous marchons... Et au fond, une petite maison, qui a l'air tout droit sortie d'un livre d'image. C'est la fin du jeu ? J'espère que non... Je veux m'amuser plus. Je me précipite vers la maisonnette et ouvre la porte. Et là, je tombe sur la dernière chose que j'aurais imaginé voir derrière. Trois ours. Je sens mes yeux s'écarquiller. Je dois courir, mais mes jambes sont paralysées. Le plus gros s'approche et me donne de puissants coup de griffes. J'ai atrocement mal, des larmes coulent sur mes joues. Je perd mon sang à une vitesse inimaginable. Il a touché mon ventre, et mes organes se déversent sur le sol. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je suis mort. Non, c'est pas possible... Ce n'est pas juste... Je suis trop jeune... J'aurais aimé... J'aurais tellement aimé vivre plus longtemps... Je verse une dernière larme, et abandonne pour toujours la vie.
 
PDV Gingka Hagane :
Ryuga entre sans dire un mot. Décidément, il n'a pas l'air commode... Il me fait même un peu peur. Pourtant, cet endroit est extraordinaire ! À droite, il y a une gigantesque mare, devant nous se trouve une forêt, et tout au fond, on distingue un château... C'est peut être là qu'on doit aller ? J'ai un certain doute, là dessus... Enfin, en tout cas, on ne voit pas ça tout les jours ! Je comprends mieux que ces trois filles soient prêtes à distribuer leur argent comme ça, sans aucune contrepartie. Elles doivent être richissimes ! Contrairement à moi... Je soupire. Ma vie est vraiment... Invivable depuis que mes parents sont morts en me laissant un si maigre héritage. Soudain, je manque de tomber à la renverse. Un lapin est passé à toute vitesse juste entre mes deux jambes. J'ai bien failli lui tomber dessus... Mais... Il porte une veste ? Elles ont dit que c'était la zone "d'Alice au Pays des Merveilles", mais quand même... 
Soudain, je relève les yeux et voit que Ryuga s'est arrêté.
<<-Bon, tu viens ou tu attends de crever ?!!! Dit il, visiblement en colère.>>
 
•••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••
 
Au bout d'une demi-heure de marche, toujours rien. J'ai essayé plusieurs fois d'engager la conversation, mais tout ce que j'ai réussi à obtenir est un regard noir. Ryuga est vraiment effrayant... Soudain, il s'arrête. On est arrivés ? Je stoppe aussi, et observe le paysage. Ouah... La forêt disparaît pour laisser place à une clairière, elle même vite remplacée par... Des champignons géants ! Je reprends la marche, le nez en l'air pour mieux voir. Comme je ne regarde pas devant moi, je me heurte vite à un des champignons, et des centaines de millions de spores se déversent sur moi. Je tousse, et secoue le bras pour enlever celles qui se trouvent devant ma bouche. J'en ai quand même avalé pas mal en respirant. J'ouvre les yeux, que j'avais fermé pour ne pas que de la poussière rentre dedans, mais là où se trouvait l'obstacle, se dresse... Un gigantesque hamburger ! J'en ai l'eau à la bouche, et ne peux m'empêcher d'en prendre un morceau. Ça a un goût bizarre... Mais ce n'est pas mauvais. Soudain, il disparaît lui aussi. Mais qu'est ce qui se passe ici ? Je ne comprend pas... J'entend un bruit de pas derrière moi. Je me retourne, et voit... Mes parents ?! Mais qu'est ce que... C'est impossible ! Mon père est mort il y a un mois et ma mère il y au moins douze ans !
<<-Tu vas bientôt ne rejoindre... N'est ce pas génial, Gingka ? Mon chéri... Bientôt, nous seront réunis tout les trois, dans quelques secondes, nous allons enfin être heureux ! Dit elle en souriant.>>
Ma respiration se bloque. J'étouffe... Au secours, à l'aide ! Quelqu'un... Je vous en supplie... Soudain, plus rien. Je me sens juste... Bien.
Tags : Fiction, Le jeu de l'Enfer, Chapitre 2
​ 29 | 36 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.175.129) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 27 août 2015 04:59

Modifié le lundi 16 avril 2018 16:20

Le jeu de l'Enfer : chapitre 3

Le jeu de l'Enfer : chapitre 3
PDV Nile :
Kyoya s'arrête soudainement, tétanisé. Intrigué, je regarde ce qui peut bien lui faire peur et reste figé aussi. Une meute de loups. Qu'est ce que des loups font là ? D'accord c'est une forêt, mais elle est en intérieur. Soudain, le nom de leur jeu me revient en mémoire. Le jeu de l'Enfer... Je comprends avec une fatale ironie pourquoi il s'appelle comme ça. Derrière les dangereux canidés, j'aperçois une masse informe. En regardant mieux, je m'aperçois que c'est un cadavre humain, mutilé et déchiqueté de partout, les côtes à l'air et dont le cerveau dégouline par le côté droit de la tête. Cette vision me donne la nausée, et je ferme aussitôt les yeux. Je dois partir... Pourquoi mes jambes sont paralysées ? J'ai atrocement peur... Soudain, je sens qu'on m'empoigne par la main et me tire vers l'arrière. J'arrive de nouveau à bouger, ouvre les yeux et vois Kyoya, ou plutôt mon sauveur du moment, en train de courir à en perdre haleine. J'entend le pas des loups qui semblent nous poursuivre, mais n'ose pas jeter un coup d'½il derrière moi. Il croit vraiment qu'on va s'en sortir comme ça ?!
<<-Tu crois que les loups savent monter aux arbres ? Demande-t-il.
-Hein ? Euh, non...
-Parfait !>>
Et sans me laisser le temps de comprendre, il me serre dans ses bras et saute sur la branche la plus proche. J'ai le visage collé contre son torse. À la seconde ou mes pieds touchent le bois, je m'écarte, légèrement rouge.
<<-Tu aurais pu prévenir avant de faire ça ! Je m'énerve.
-Tu voulais que je te fasse un discours et que je leur laisse le temps de nous rattraper ?>>
C'est sûr que vu sous cet angle... Des couinements horribles me font revenir à la réalité. La meute toute entière essaie de grimper. Heureusement, ils n'y arrivent pas, mais je me rends quand même compte de la situation précaire dans laquelle nous sommes... Je déglutis. À tout moment, nous pouvons tomber, la branche peut se casser, ou un des loups peut réussir à monter un peu plus haut que les autres... À tout moment, nous pouvons mourir. C'est la pire situation dans laquelle je me suis jamais retrouvé. Pire que mon enfance sans amis, parce que je n'avais pas le droit de me mêler aux gens de classes sociales inférieures. Pire que quand mes parents m'ont renié parce que je ne voulais pas d'un mariage arrangé. Pire que les trois mois que j'ai passé dans la rue. Bien pire que les travaux douteux et mal payés que j'ai dû faire pour m'en sortir. J'ai envie de pleurer. Pourquoi est ce que je n'ai pas pu avoir une existence normale ? J'aurais tout donné pour avoir des parents aimants, des amis sur qui j'aurais pu compter et une raison de me lever le matin ! Pourquoi... Et maintenant, je vais sûrement mourir. Je ne sais même plus si j'ai peur ou si je suis triste que ma vie se finisse comme ça, sans que j'aie pu en profiter. Je sens des larmes couler sur mes joues, et ma vue se brouille. Soudain, j'entend un coup de feu, aussitôt suivi de couinements. Avant même que j'ai eu le temps d'essuyer mes larmes, un deuxième retentit. Je passe le dos de ma main sur mes yeux, et revoit clair à nouveau. Je regarde en bas. Deux des loups sont étendus sur le sol au beau milieu d'une gigantesque flaque de sang, et les autres sont en train de fuir. Je fixe alors Kyoya, un pistolet fumant à la main, qui reprend son souffle.
<<-Tu... Tu as une arme ?!! Je lui demande, ébahi.
-Plus ou moins... Elle appartenait à mon père et je ne m'en était jamais servi, mais je trouvais cette invitation louche alors je l'ai prise par précaution... Mais maintenant, je n'ai plus de balles. Je n'ai pas pensé à en prendre de rechange. Donc si les loups reviennent, nous serons vraiment fichus.>>
La dernière phrase me fait frissonner. J'ai bien cru que j'allais mourir... Et je me rends compte que je n'ai réalisé aucun de mes rêves. Ma vie a été complètement inutile jusqu'à présent. Et ça, ça m'attriste profondément. Si jamais j'arrive à sortir de cet Enfer, je fais le serment que je profiterais pleinement du temps qu'il me reste à passer sur Terre.
<<-Tu compte rester là haut encore longtemps ?>>
La question de Kyoya me fait revenir à la réalité. Il est déjà descendu de l'arbre. Je saute de la branche et le rejoint. Nous nous remettons à marcher, en espérant ne trouver aucun danger sur notre chemin.
<<-Tu crois que les autres ont croisé des loups, aussi ? Il demande sans trop que je sache pourquoi.
-Hum... Cette fille, là, Ariane, elle a dit qu'on était dans la zone du Petit Chaperon Rouge, et dans ce conte, il y a un loup... Je répond après une brève hésitation.
-Donc tu pense que les pièges sont en rapport avec le nom de la zone ?
-En effet, mais c'est juste une hypothèse...>>
Il reste pensif. Il s'inquiète donc du sort des autres ? Il est moins égoïste que ce que je pensais... J'espère qu'ils sont en vie. Mais je ne peux qu'espérer... Soudain, nous arrivons à l'orée de la forêt. Enfin... Je vois une sorte de chaumière, et me précipite vers elle, soulagé bien que toujours sur mes gardes. Je tourne la poignée et tombe sur...
 
PDV Tsubasa Otori :
Yu... Vient de mourir sous mes yeux. Tout s'est passé si vite, j'ai à peine eu le temps de comprendre. Et avant même de réaliser ce qui arrivait, j'étais en train de courir dans la direction opposée. Le paysage défile à toute vitesse. Je ne suis jamais allé aussi rapidement, c'est peut être la peur qui décuple mes forces. Je ferme les yeux une seconde, mais le problème, c'est que quand je les ouvre à nouveau... Je suis dans une impasse. En face de moi, il y a un ravin, derrière, les ours, et des deux côtés, se trouvent des murs infranchissables. Non... Je cherche désespérément une autre issue, en vain. Alors... De deux maux, choisir le moindre. Si je me jette dans le ravin, j'ai très peu de chances de survivre, mais j'en ai quand même. Alors que si je reste ici, les ours vont me tuer à mon tour. Je ne tard pas à faire mon choix. Je saute dans le gigantesque trou, et voit ma vie, ma triste vie pleine de misère et de privations défiler devant mes yeux, jusqu'à ce que je m'écrase au sol. Je suis incapable de bouger. J'ai mal partout, et je suis lacéré de partout par des cailloux un peu trop tranchants. Je me vide de mon sang. Le pire, c'est que je ne peux rien faire, juste attendre mon dernier souffle en priant pour que mon agonie se finisse vite. J'ai défié la mort, et j'ai perdu.
 
 
 

Aurélie : Mais... T'avais pas promis trois morts ?
Il y a eu trois morts : deux loups et Tsubasa.
Aurélie : Ouf, les loups comptaient... Mais tu avais aussi dit que Tsubasa serait le quatrième à mourir ! Or c'est pas le cas si tu compte les loups...
Tsubasa est le quatrième HUMAIN à mourir. Mais si j'avais précisé ça dès le départ, tout le monde aurait su que je comptais les animaux, donc je l'ai pas précisé ! (#lesexplicationspasclairesethyperembrouilléesdelafillequiessaiedepasspoilersaficdailleurscesttellementpasclairethyperembrouilléquemêmecehashtagestpasclairethyperembrouilléetsurtoutsuperlong !
Traduction : #les explications pas claires et hyper embrouillées de la fille qui essaie de pas spoiler sa fic d'ailleurs c'est tellement pas clair et hyper embrouillé que même ce hashtag est pas clair et hyper embrouillé et surtout super long !)
Tags : Fiction, Le jeu de l'Enfer, Chapitre 3
​ 27 | 18 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.175.129) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 03 septembre 2015 00:30

Modifié le lundi 21 septembre 2015 16:15

Le jeu de l'Enfer : chapitre 4

Attention les enfants, dans ce chapitre, il y aura du langage grossier que je n'ai pas censuré parce que ça aurait cassé l'ambiance !
Aurélie : Attends... T'as décrit des morts violentes, et tu supporte pas trois petites insultes ?! Mais ça n'a pas de sens !
Oui mais pour les morts j'avais prévenu les gens dans le résumé... Alors faut bien que je les prévienne pour la vulgarité de Ryuga !
Aurélie : Si ça continue, je crois que c'est moi qui vais me pendre...
Bon, bref, vous vous en foutez de mes conversations schizophréniques, voilà le chapitre !
Le jeu de l'Enfer : chapitre 4
PDV Ryuga :
Une forêt de champignons géants. Une forêt de champignons géants ?! Je suis allé dans beaucoup d'endroits étranges, mais ça, c'est le pire... Soudain, j'entend un bruit de choc. Je pose immédiatement les yeux sur... Gingka et le voit debout au milieu d'un nuage de spores oranges. Avant que j'ai pu réagir, il se jette sur un champignon géant, en arrache un gros morceau et l'avale. Il est encore plus bête qu'il en a l'air ou quoi ? Sans que je comprenne quoi que ce soit, il se retourne et semble voir quelque chose de stupéfiant. Je regarde aussi le point qu'il fixe, mais n'y trouve rien d'anormal. En tout cas, par rapport à tout ce que j'ai pu voir aujourd'hui. Et puis, il tombe. Je me précipite aussitôt vers lui, et remarque qu'il étouffe. Bordel... Je tente de me souvenir des trucs de secourisme que j'ai vu à la télé, en vain. Soudain, il arrête de se tordre et affiche un sourire béat. Je prend son pouls. Il n'en a pas. Nom de Dieu... Il est... Mort ? C'est pas possible... Mais pourquoi ? Il y a cinq minutes, il allait très bien... Est ce que ce serait à cause du champignon qu'il a mangé ? Ils seraient donc vénéneux... Mais pourquoi est ce qu'il en a pris ? Il a eu des hallucinations ou quoi ? Mais qu'est ce que c'est que cet endroit ?! Déjà que les gamines déguisées et le décor sont bizarres, en plus il y a des morts ?! Mais ces filles sont complètement folles ! En tout cas... Elles ne m'auront pas. Je marche d'un pas décidé droit devant moi, dans faire attention à ce qui se passe autour de moi. Je vais sortir d'ici. Quoi qu'il arrive. Je vis comme ça. Quelles que soient les difficultés, et quel que soit l'enjeu, je fais ce que je veux. C'est pour ça que j'ai fugué de chez mes parents avant même ma majorité. Je mène peut être une vie minable, j'habite peut être dans un taudis lui même dans un quartier mal famé, et j'ai peut être dû me battre contre un gang de voyous tout entier, mais au moins, je fais ce que je veux, et personne ne me dicte ma conduite. Je vais sortir d'ici, même si je dois tuer ces fillettes pour ça. Je fouille dans ma poche, et en sort mon couteau. Sans m'arrêter, je le regarde fixement. Ça fait depuis quinze ans que je l'ai, mais je ne m'en sert que depuis ces quatre dernières années. Depuis le temps, je le connais par c½ur. Sa lame est plus tranchante que n'importe quelle autre. Il a perdu deux minuscules morceaux, l'un est resté dans le bras du chef du gang, et l'autre s'est cassé quand j'ai crocheté la porte du voisin du dessus avec et que j'ai pris toute ses économies pour payer mon loyer. C'était assez marrant de voir sa tête quand il a appelé les flics, et encore plus quand il s'est rendu compte qu'il ne viendrait jamais dans des endroits aussi dangereux, surtout pour "des représentants de l'ordre et de la justice". Tu parle... Tous des connards incompétents. Il faut tout faire soi-même... Et je vais débarrasser le monde de trois tarées. C'est plutôt moi qui fait régner la justice... Je ne peux pas m'empêcher de sourire quand je vois la porte. Elle n'est même pas verrouillée. J'arrive dans une salle entièrement blanche.
<<-Montrez vous ! Me dites pas que vous avez peur ?! Je hurle.>>
Puis, le silence se fait. Soudain, il est troublé par un bruit de pas. Je me retourne et voit Ariane. Parfait, je n'ai même pas eu besoin d'aller la chercher... Mais je ne sais pas pourquoi, elle dégage, je ne sais pas trop quoi... Une sorte d'aura... Je me sens paralysé, et je ne sais pas pourquoi. Elle s'approche. Elle fait un pas, puis deux... Elle est juste devant moi, à quelques millimètres. Je retrouve soudain l'usage de mes bras. Ni une, ni deux, je sors mon couteau de ma poche, et la poignarde. Et là... Elle disparaît sous mes yeux. Pourtant, une mare rouge se forme à mes pieds. Mon ventre me fait tout à coup atrocement mal. Je passe la main dessus, mais quand je la retire, elle est pleine de sang... Effrayé, je pose mes yeux là où j'ai mis ma main. Il y a une longue blessure. Je me rends compte que c'est exactement là que j'ai pointé mon couteau, mais ce n'est pas normal, je l'avais planté dans le corps d'Ariane... Non. Je l'avais planté dans un corps. Mais je n'ai pas regardé. Je me suis poignardé moi même. Mais qu'est ce qui se passe ici ?! Je tombe par terre, j'ai perdu beaucoup de sang.
<<-Tu ne semble pas comprendre... Tu n'avais pas remarqué que tu étais couvert de spores ? Si tu avais un peu plus regardé tes vêtements, ou même autour de toi sur le chemin, tu l'aurais remarqué... Fait une voix que j'aurais préféré ne jamais connaître.>>
Et elle part sur un grand rire. Je suis à la fois en colère parce qu'elle se moque de moi et éberlué. De spores ? Non... C'est pas possible... C'était une hallucination ? Ce n'était pas la vraie Ariane ? C'est vrai que, c'est le plus logique... Mais...
<<-J'imagine que je dois te remercier. Le spectacle est bien mieux en vrai qu'au travers de la caméra.
-Fille de pute... Je réussis à articuler.
-Pardon ? Excuse moi, j'ai dû mal comprendre. Continue-t-elle, d'une voix pleine de colère.
-Fille de pute... Va crever avec ton chaperon rouge... T'es complètement tarée. T'as intérêt à me laisser partir, sinon...
-Sinon quoi ? Tu es pathétique. C'est toi qui va mourir. Et tu vas mourir par terre, dans la poussière, par ta faute. Ton agonie va durer longtemps, très longtemps. Tu vas me supplier de t'achever, tu vas me supplier d'arrêter ta souffrance. Et moi, je vais me délecter de cette souffrance. Tu n'es qu'un minable. Ton existence est minable, et ta mort le sera aussi.>>
Et le pire, c'est que je ne peux que lui donner raison. Sauf que je ne la supplierais pas, jamais. Je préfère encore souffrir. Je rassemble toute mes forces pour essayer de me relever, en vain. J'abandonne, et dans un ultime effort, je réussit à m'asseoir. Il est hors de question que je meure face contre terre. Je peux voir Ariane. Elle sourit, elle sait aussi bien que moi que je ne vais pas faire long feu. Je n'ai même plus la force de parler. Mon esprit s'embrouille de plus en plus. Je ne sait pas combien de temps elle reste à me fixer, comme ça, peut être cinq minutes, peut être une heure. Soudain, j'entend un cri. Et la dernière image que je vois est celle d'Ariane, en train d'accourir dans la pièce d'à côté. Ma mort est vraiment pitoyable.
 
PDV Léa Rosso :
Rachel hurla. Kyoya et Nile avaient réussi à arriver vivants à la salle de contrôle et à y entrer. Ariane était dans la pièce d'à côté. J'attrapais son pistolet qu'elle avait laissé sur sa chaise. Un pistolet... Un instrument de mort. Tout ici est fait pour la mort. Mais après avoir vu tant d'horreurs, il ne vaut pas mieux mourir ? Les humains ne sont pas faits pour ce genre de choses. Tué ou être tué... Cette règle est faite pour les animaux, qui n'ont pas de conscience. Ariane non plus n'a pas de conscience... Rachel, peut être qu'elle en avait un tout petit peu, mais depuis que la police nous as maltraitées et fait passer une nuit en prison, elle l'a perdue. Pourtant, ces punitions étaient méritées. Mais moi, ai je une conscience ? Non. Je suis un monstre, tout comme mes s½urs. Mais je suis bien égoïste... Et j'ai décidé d'arrêter. Je tirais, et ma cible s'écroula.
Tags : Fiction, Le jeu de l'Enfer, Chapitre 4
​ 28 | 70 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.175.129) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 10 septembre 2015 01:15

Modifié le lundi 21 septembre 2015 16:18

Le jeu de l'Enfer : chapitre 5

Le jeu de l'Enfer : chapitre 5
PDV neutre :
Nile et Kyoya firent irruption dans la salle de contrôle. Ariane n'était pas là, occupée avec Ryuga. Mais elle avait laissé son pistolet à ses s½urs... Rachel se mit à hurler, elle avait peur de ces deux inconnus qui voulaient sûrement la tuer... Mais la balle ne vint pas du côté qu'elle attendait. Léa s'empara de l'arme, et lui tira dessus, à la seconde même où Ariane pénétrait dans la pièce. Son visage se décomposa.
<<-Léa ? Mais qu'est ce que tu... Fait ?>>
Aussitôt, sa triplée pointa le canon vers elle.
<<-Pardonne moi... Je ne voulait pas en arriver là, mais c'est le seul moyen. Nous sommes des monstres... S'excusa-t-elle avec un sourire désabusé.>>
L'aînée fondit en larmes. Elle tremblait de tout ses membres. Elle qui avait vu tant de morts, elle était plus effrayée que n'importe qui par la perspective de rendre son dernier souffle. La fausse Alice la serra dans ses bras. Ses larmes arrêtèrent de couler, et un sourire illumina son visage. Soudain, un second coup de feu retentit. Le visage d'Ariane s'était, d'un seul coup, figé en une expression profondément surprise et apeurée à la fois, pendant qu'une tâche rouge se formait sur son ventre. L'espace d'un instant, elle avait bien cru qu'elle s'en sortirait...
<<-Désolée, Ariane... Nos vies n'ont rien eu d'un conte de fées. Dit Léa d'une voix triste.>>
[flash-back]
Trois petites filles couraient dans une grande maison. Celle qui semblait la plus âgée ouvrit une porte en hurlant.
<<-Maman, maman ! Tu peux nous lire une histoire ? Celle du Petit Chaperon Rou...>>
Elle ne finit jamais sa phrase. Elle venait de voir sa mère, qui gisait sur le sol, un filet de sang au coin de la bouche, et juste à côté, son père... Enfin, la tête de son père. Le corps était, lui, tout au fond de la pièce. Devant ce spectacle macabre, les trois restèrent un moment sans voix. Après un très long silence, la plus jeune se mit à pleurer. Aussitôt, son aînée la prit dans ses bras et lui chuchota des mots doux pour la réconforter, auxquels elle ne croyait pas elle-même. Quand à la dernière, elle se précipita vers le téléphone et composa le numéro de la police. Elles restèrent un long moment à les attendre, sans bouger, dans cette pièce sombre et glacée, à regarder les cadavres de leurs parents. Le silence régnait, bien qu'il soit brisé de temps en temps par un reniflement ou deux. Quand les policiers arrivèrent, ils les trouvèrent comme ça, en train de pleurer, sans bruit. Ils leur firent beaucoup de promesses, leur disant que tout allait bien se passer, que leur père et leur mère étaient heureux là où ils étaient, et d'autres mensonges qui ne firent qu'accentuer le chagrin des pauvres enfants. De plus, ils ne retrouvèrent jamais le coupable, malgré une enquête approfondie. Mais les fillettes, elles, eurent plus de succès. La plus grande, et sans doute aussi la plus machiavélique, élabora un plan. Elle trouvait trop gentil de le laisser simplement aller en prison. Il avait tué leurs parents adorés, il avait pris leur bonheur, il avait détruit leurs vies ! Non, il était hors de question qu'il s'en tire si facilement. Elle allait le faire payer ! Elle élabora le plan le plus terrible qui soit. Elle fit construire des répliques grandeur nature des univers de leurs trois contes favoris, Le Petit Chaperon Rouge, Alice au Pays des Merveilles et Boucles d'Or, mais en bien plus dangereux. Et puis, elle l'invita, lui et cinq autres criminels, à jouer à un soi-disant jeu, dont le seul but était de tous les massacrer. Elle atteignit facilement son but, grâce à moult dangers qu'elle avait placé sur leurs chemins. Mais la police découvrit tout ça. Elle et ses s½urs furent mises en prison et eurent un procès, qui aboutit sur un non-lieu, faute de preuves. Mais elle avait pris goût au sang... Elle décida alors d'organiser une deuxième édition de son jeu. Cette fois, elle ne prit pas des tueurs, mais des gens qui, selon elle, menaient des vies tellement minables qu'ils voulaient sans doute mourir. Au final, même la benjamine s'était laissée convaincre par ses beaux discours, et trouvait normal de tuer si c'était pour la justice ou par pitié. Quand à la cadette... Elle voulait arrêter le massacre, mais elle savait très bien que le seul moyen, était de tuer ses s½urs... Pourtant, elle ne pouvait s'y résoudre. Peut être parce que le même sang coulait dans leur veines ? Ou alors, à cause de leur but commun de vivre dans un conte de fée ? Toujours est il qu'elle n'y arrivait pas... Elle avait pitié d'Ariane. Au fond, ce n'était qu'une pauvre enfant qui n'avait pas eu de chance dans la vie, et qui voulait simplement être heureuse... Certes, elle n'avait pas choisi la bonne voie pour atteindre le bonheur, mais après tout, elle était profondément humaine, et elle ne pouvait pas lui en vouloir de tenter désespérément de réaliser leur rêve... Mais elle était vraiment trop monstrueuse. Et il fallait bien qu'elle meure, tôt ou tard.
[fin du flash-back]
Léa laissa une larme couler sur sa joue. Puis, elle coucha sa s½ur par terre, lui ferma les yeux et se tourna finalement vers les deux intrus. Elle pointa son arme vers eux.
<<-Est ce que vous voulez mourir ? Leur demanda-t-elle d'un ton neutre.>>
Ils restèrent un instant dans le plus profond silence.
<<-Non... Finit par répondre Kyoya dans un souffle, presque machinalement.
-Tant pis pour vous. Répondit aussitôt la jeune fille. Vous savez, quand on a vécu quelque chose d'aussi horrible que le jeu de l'Enfer, que ce soit en tant qu'organisatrices ou que participants, parfois, il vaut mieux choisir la mort... Sinon, ces atrocités vont vous détruire à petit feu, et la vie deviendra trop difficile à supporter. Je ne vous le souhaite pas, mais cela risque de vous arriver. Et à ce moment là, vous regretterez...>>
Elle parlait très calmement, d'un ton neutre, dépourvu de sentiments. Elle s'efforçait de paraître forte, mais elle tremblait de tout ses membres. Sa peur se lisait sur son visage. Mais de quoi était elle si effrayée ? D'avoir vu ses s½urs mourir ? Mais c'était elle qui les avait tuées, et puis elle avait vécu pire. Qu'on la livre à la police ? Malgré tout ses crimes, elle était avant tout mineure, donc elle n'irait pas en prison, dans le pire des cas en maison de redressement, et pas pour bien longtemps... Mais alors, qu'est ce qui pouvait lui procurer une telle frayeur ? Quoi ? Rien ! À part... La mort. Sa mort. Elle appuya le pistolet contre sa propre tempe, et ferma les yeux. Une goutte de sueur perla sur son front, coula et s'écrasa au sol. Kyoya et Nile étaient comme pétrifiés par la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Un troisième coup de feu retentit. Léa s'effondra, presque sans bruit. Pendant quelques minutes qui semblèrent durer des heures, rien ne se passa. L'atmosphère sombre et oppressante, l'atmosphère de mort qui régnait dans la pièce empêchait les deux intrus de bouger. Ils avaient eu la malchance de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment... Soudain, Nile prit son courage à deux mains et jeta un coup d'½il sur les écrans installés au fond de la pièce. Ils étaient directement reliés à des caméras qu'il n'avait pas remarqué, et qui servaient à surveiller chaque millimètre du jeu de l'Enfer. Il découvrit avec horreur les images des corps des autres participants, plus ou moins couverts de sang.
<<-Kyo-Kyoya... Nous sommes les seuls survivants... Réussit il à articuler.>>
La réalité les frappa d'un seul coup. Ils étaient en vie ! Oui, ils avaient réussi à se sortir vivants du jeu de l'Enfer, mais à quel prix... Ils sortirent du grand bâtiment, et furent aussitôt recueillis par la police, qui les garda longtemps pour les interroger. Au final, l'affaire fut classée sans problèmes, bien que cela ressemble plus à un échec qu'à une réussite. Ils n'avaient pas triomphé des triplées Rosso. Ils n'avaient servi à rien, et des innocents étaient morts à cause de leur faiblesse. C'est ce que chacun se dit, mais ils oublièrent bien vite tout ça. Au final, tout était rentré dans l'ordre. Et pourtant, plus rien ne serait comme avant pour deux certaines personnes...
 
 
PDV Kyoya Tategami :
J'ai revu Nile aujourd'hui. Ça m'a fait un choc. Ça a beau faire deux ans, les souvenirs du jeu me tous réapparus. La peur que j'ai éprouvé face au loups, celle de tirer, le dégoût que j'ai ressenti en voyant les cadavres, l'effroi qui s'est emparé de moi quand Léa à pointé son arme sur moi, et surtout, ses dernières paroles... Ces dernières phrases... Après tout... J'ai vraiment changé depuis. Je me suis encore plus renfermé sur moi même, et je ne fais confiance en personne. Et surtout, je me sens coupable... Si je n'étais pas venu, peut être que les choses se seraient passées autrement ? Peut être qu'elles auraient annulé leur jeu ? J'essaie de me rassurer en me disant qu'elles aurait probablement choisi quelqu'un d'autre au hasard et que ça aurait sûrement été encore pire, mais ça ne me réconforte pas totalement... Quand à Nile, il était dans un état pire que le mien. Il sursautait à chaque son, à chaque mouvement, on aurait dit qu'il croyait perpétuellement que quelque chose ou quelqu'un allait lui sauter dessus pour le tuer. Vu sa crainte constante, ça m'a étonné qu'il sorte de chez lui. On s'est à peine échangé trois mots, il m'a simplement demandé de mes nouvelles. C'est étrange, à quel point le seul fait de me remémorer mon passé me marque autant... Maintenant, je ne suis plus sûr de rien. Je me dirige machinalement vers le tiroir où est rangé le pistolet d'Ariane. Je ne sais même pas comment j'ai réussi à convaincre la police de me le confier, ni pourquoi j'y tenait tant. Toujours est il que je l'ai en ma possession, et que lui aussi, il me fait douter... Je l'appuie contre ma tempe, et regarde mon reflet dans le miroir. Cette vision m'effraie, et je range aussitôt l'arme. Mais pourtant, mon incertitude demeure encore... Après tout, peut être que c'était Léa qui avait raison ?
 
 
 

Et voilà, c'est la fin. Je déprime. C'était une de mes fictions préférées, et elle est finie... Enfin, je savais depuis le début qu'elle serait très courte, mais quand même... Je déprime. Et vous devez être en train de vous dire "mais elle est c**** ou quoi ? si elle voulait pas que ça se finisse, pourquoi elle a pas continué ?" bah parce que j'avais plus grand chose à mettre... Tout le monde sauf Kyo-chan et Nilou sont morts, et j'allais pas vous décrire les vies actuelles des survivants pendant vingt-cinq chapitres non plus... Et dernière petite chose (oui je suis saoulante), je tiens à remercier ktn-love (d'ailleurs je vois pas trop à quoi ça sert de la remercier ici qu'il y a qu'elle qui lit ça... enfin bref), sans qui cette fiction n'aurait pas existé ! (Enfin, si, mais juste le chapitre 1...) Et dernière des dernières choses... THE END !!!!!!!!!!!
Tags : Fiction, Le jeu de l'Enfer, Chapitre 5
​ 29 | 84 | Partager
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (34.229.175.129) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 17 septembre 2015 16:24

Modifié le mardi 22 septembre 2015 00:56

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
    • Yax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • kwest
    • Zipalo
    • oMIXo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile